Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/235

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LE TESTAMENT

��219

��[Rondeau.]

��LAY

��Mort, j'appelle de ta rigueur,

Qui m'as ma maistresse ravie,

Et n'es pas encore assouvie 980

Se tu ne me tiens en langueur :

One puis n'eus force ne vigueur ;

Mais que te nuysoit elle en vie,

Mort ? 984

Deux estions et n'avions qu'ung cuer ; S'il est mort, force est que dévie, Voire, ou que je vive sans vie Comme les images, par cuer,

Mort ! 989

��Lxxxv Item, a maistre Jehan Cornu

Autre nouveau lais luy vueil faire.

Car il m'a tous jours secouru

A mon grant besoing et affaire : 993

Pour ce, le jardin luy transfère

Que maistre Pierre Baubignon

M'arenta, en faisant refaire

L'uys, et redrecier le pignon. 997

Lxxxvi Par faulte d'ung uys, j'y perdis

Ung grez et ung manche de houe.

Lay. — I. — 979. Qui as A ; qui m'a F. — 980. Et n'est FI. — 982. Onques puis n'euz forte vigueur A ; n'eust C. — 987. je manque dans C.

LXXXV. — le Cornu F. — 991. Autres nouveaulx laiz je vueil /. — 992. m'est tousjours survenu A ; subvenu F. — 993. A mon besoing et grant F. — 995. Bobignon AC ; Bourguignon/. — 996. Me renta /. — L'uys de derrière et le /.

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