240 FRANÇOIS VILLON
En sublimé, dangereux a touchier ;
Et ou nombril d'une couleuvre vive ;
En sang qu'on voit es palletes sechier
Sur ces barbiers, quant plaine lune arrive,
Dont l'ung est noir, l'autre plus vert que cive ; 1446
En chancre et fiz, et en ces ors cuveaulx
Ou nourrisses essangent leurs drapeaulx ;
En petiz boings de filles amoureuses
(Qui ne m'entent n'a suivy les bordeaulx)
Soient frittes ces langues envieuses! 145 1
Prince, passez tous ces frians morceaulx,
S'estamine, sacs n'avez, ou bluteaulx,
Parmy le fons d'unes brayes breneuses ;
Mais, par avant, en estrons de pourceaulx
Soient frittes ces langues envieuses ! 1456
cxxxii Item, a maistre Andry Courault, Les contredi:;^ Franc Gonlier mande : Quant du tirant séant en hault, A cestuy la riens ne demande. 1460
Le Sage ne veult que contende Contre puissant povre homme las, Affin que ses filez ne tende. Et que ne trébuche en ses las. 1464
III. — 1442. dangereuse A. — 1443. Et au AFIJ. — 1444. Du sang voit au F ; qu'on met /; pellettes seger A. — 1445 • <^hez A ; chiez FJ; cheux /. — 1447. filez A, fix C ; filz /; ensescleres eaues C. — 1450. Qui ne m'entent qui suyvent A ; qui ne ressent de suivre F; qui ne demandent qu'a suivre /.
[Envoi.'] — 1453. S'estamine sacz n'avez ne beluteaux ^ ; En esta- mine sac n'avez ne C; Sans estamynes linge ne bulleteaux F; sacs manque dans I. — 1454. Gros parle fons F. — 1455. Tout saupoudré d'estrons de vielzF.
cxxxii. — 1457. niaistre Jehan C. — 1461. Quant le sage ne peut F, — 1462. bas A. — 1464. Et qu'il ne C.
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