Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923 t2.djvu/172

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jéO FRANÇOIS VILLON

la lorme française médiévale. Gaguin l'appelle, en latin, Lasdislas {CouipenJiiim, édit. de 1501, fol. cxxxviipo) ; Gregorio da Città di Castello, dans la pièce écrite sur sa mort, « Ladislaus ». (Gregorio était alors à Tours lorsque l'ambassade hongroise vint demander, pour kur maître, la main de la jeune Madeleine de France. Opuscula, Stras- bourg, 1509, sig. D.) — La forme Ladislaus se rapproche de la forme slave : Vladislav. — Behaigue = Bohême, forme sous laquelle la Bohême est le plus communément dénommée. « Lancelot... de Behaigne. » Du Clerc, Mcmoires, liv. IV, chap. xxxi. Commynes, 1. VI, chap. XIII, etc. — Dans le fr. 1226 (xv^ s.), le chapitre xvi traite « d'un malheureux noble roy Lancelot de Hongrye », fol. 25^0. Mais la forme « Behaigne » est la plus fréquente.

« Lunae, q jainiaril i^jj (v. s. t.). — Hodie missa et esterna die vigiliae fuerunt solemniter celebratae in choro ecclesiae parisiensis cum magna pulsatione campanarum et magno luminari ; et celebravit servitium Dominus parisiensis de mandato domini nostri régis pro deluncto regc Ungarie. » Arch. nat. LL 290, fol. 118. — Vallet de Viriville a publié un portrait de Ladislas d'après nature, et coiffé du chapeau ou de la couronne de fiancé. Cf. Annales archéologiques de Didron, t. XV (1855), p. 50-37; 103-111, sous le titre cV Iconographie historique, article de Vallet de Viriville qui donne la reproduction au trait de croquis ail vivum pris par le chevalier Georges d'Ehingen lors de ses voyages en Europe, de 1455 ^ 1457, auprès des principaux souverains dont quatre, mentionnés par Villon dans sa ballade, sont représentés, tels que Ladislas (p. 30; Charles VII (2) (planche, p. 30 bis); Jean III de Lusigan, roi de Chypre (6); Jacques II d'Ecosse (9) (planche, p. 103 bis). Cf., en outre, une note complémentaire de Beaucourt, Hist. Je Charles FIL t. IV, p. 85, n. I.

v. 379. — Ou est il? ou est son tayon ?

ia\on, aïeul. « Et an cest an fu levé le corps saint Loys qui ta3'on fut audit roy Phelippe qui adont regnoit. » Abrégé de Vincent de Beauvais, fr. 1404, fol. 143VO (xve s.).

v. 381. — Ou est Claquin le bon Breton ?

« Ou est Du Guesclin, le vaillant breton ? » La forme Claquin est celle qui se rencontre le plus souvent aux xiv^ et xve siècles pour dési- gner l'illustre connétable Bertrand Du Guesclin. Dans un abrégé en prose de la Chronique de Du Guesclin, en vers, du trouvère Cuvelier (fr. n. acq. 10402) et intitulé Les faiti et hystoires du bon chevalier Ber-

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