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Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923 t2.djvu/20

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8 FRANÇOIS VILLON


(Bruxelles, 1861, in-12), p. 76; 285; Bijvanck, Essai, p. 137-8; Schwob, Parnasse satyrique, p. 146. — « Frère Frappart » souvent allé-gué dans les écrits du temps, figure dans Deschamps avec « le baron sainct Foutart » et «le mal sainct Foutin ». Œuvres, t. IV, p. 280, bal. DCCLXXIX) et rappelle « le bon Fouterre » de Villon (Test., 923). Noël du Fail parlant des étudiants, coureurs de mauvais lieux qu'il qua-lifie, par antiphrase, de « lieux d'honneur » (comme Mathurin Régnier dans Macette, v. 2), cite, parmi ces derniers, la Pierre au lait et les doc-teurs complantatifs d'icelle ». Contes d'Eutrapel (Rennes, 1585, in-80), chap. XXVI, p. 140. — A rapprocher de ce dernier mot, plaisamment déformé, celui de Rabelais parlant du minois reubarbatif des méde-cins. Pantagruel, liv. IV. A monseigneur Odet (rheubarbarum, rhubarbe). — Dans l'interrogatoire de maître Guy Tabarie par-devant l'official de Paris (22 juillet 1458), on lit ce passage qui est à rapprocher des deux vers de Villon : « De rechef, iceluy maistre Guy dist audit dépo- sant que ledit maistre Jehan estoit habile a faire crochiez comme ledit Thibault, et qu'ilz devoient quelque jour apprester toute leur artillerie pour destrousser quelque homme, et qu'ilz n'attendoient autre chose qu'ilz peussent trouver quelque bon plant pour frapper dessus. » Longnon, Étude biogr., p. 169. — « quelque bon plant » = « quelque bon ter-rain pour opérer fructueusement. » Dans le Jargon des Coquillards, le mot plant signifiait un « lingot faulx ». Cf. Mém. de la Soc. de linguis-tique, t. VII, p. 180.

V. — Devant la cruauté de sa maîtresse, Villon ne voit d'autre secours que dans la fuite.

v. 34. — Qui m'a esté félonne et dure,

Qui moult fut felonnesse et dure.

(R. de la Rose, t. III, p. 179, v. 18505, édit. M.)

v. 35. — Sans ce qu'en riens aye mesprins. Sanz ce que de riens ait mespris.

La chastelaine de Vergi, v. 153 ; p. 71 du texte publié par L. Brandin (Londres, 1907) sur celui de G. Raynaud dans la Romania (t. XXI, 1892), avec quelques retouches, et une importante correction au vers 393 « le chevalier » au lieu de « le chienet », leçon donnée jusqu'alors par les éditeurs. Le texte de Brandin est illustré de cinq planches tirées