Aller au contenu

Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923 t2.djvu/276

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

264 FRANÇOIS VILLON

dit le traître Gaufrois qui a vendu aux Sarrasins le roi de Frise, Her- nous, dont il veut ensuite posséder la femme, la belle Rose (fr. 12552, fol. 4^, ms. du xive s.). Elle est fréquemment nommée dans ce roman :

Or y ot une fille qui le corps ot plaisant ; Rose fut appellee, la dame au corps sachant, Et si fu mariée a un prince vaillant... (fol. i») ; Geste rovne Rose dont je fai mencion (Ihid.) ; De ceste Rose issi .1. hoirs de grant renon {Ihid.).

( — un homs, dans fr. 12553, fo^- 2 v'O, ms. du xve s.). — Gette Rose, fille d'Euriant, Le Chevalier au Cygne, figure également dans ce der- nier roman. (Gf. Hist. litt. de la France, t. XXV, p. 514; et plus loin, p. 543 et suiv.) Le troisième exemple se trouve dans Le Chastel périlleux, par frère Robert, chartreux. Il adresse son livre à une de ses parentes, religieuse de Fontevrault, et qu'il appelle Rose. « A sa chiere cousine, suer et amve de Dieu, Rose, frère Robert votre cousin, grâce en ce présent siècle et gloire qui est advenir en l'autre. » Fr. 445, fol. I. (De même, Mazarine, ms. 946. Gf. également fr. 1879.) — Un autre exemple se rencontre dans Le Roman de Calèrent, comte de Bre- tagne (édit. Boucherie, Montpellier, 1888), p. 180.

Sa harpe prent (Fresne) a une main Que Rose lues (aussitôt) li a rendue.

Dans VEpistola Golie ad confratres Gallos le nom de « Rose » est pourtant cité comme s'il eût été d'un emploi fréquent : il est vrai que l'auteur de la pièce était anglais :

Utrum frui liceat Rosa vel Agnete, Gum formosa domina ludere secrète, Gontinenter vivere nuUatenus jubete.

The latin Poems commonly attributed io Walter Maps (édit. Th. Wright, Londres, 1841, in-4o), p. 70, v. 36-38. — On relève enfin le nom d'une certaine Manenta Rosa, femme de feu Bernard Arnauld Sabatier de Lodève, morte hérétique dans les prisons de Garcassonne, après avoir fait son abjuration. Les inquisiteurs ordonnent que ses ossements seraient exhumés et brûlés (an. 1325). Bibl. nat. Doat XXVH, fol. 79 \° et suiv. ; fol. 96 vo et suiv., etc.

V. 913. — Combien qu'elle ait asse^ monnayé. — avoir asse:{ monnoye, locution courante :

�� �