274 FRANÇOIS VILLON
V. 978-989. — Ce « lay », protestation contre la Mort qui a ravi Is maîtresse d'Ythier Marchant, se ressent en toute vraisemblance des veri suivants des Quatre Dames d'Alain Chartier :
Mort, dure Mort, Dieu te maudie 1 Et comment es-tu si hardie Que nos deus cuers, a l'estourdie As desparty, Quant point n'assemblèrent par ty ?
Fr. 853, fol. 140=. — Cf. également la pièce intitulée: S'ensuit h regret d'un amoureux sur la mort de sa dame, fol. i86ti et suiv. ; et le Testament allégorique du duc d'Orléans :
Puisque Mort a prins ma maistresse...
(fol. LXX, p. 129, édit. ChampoUion-Figeac) : de même, cette autre pièce du temps : S'ensuit le débat et question de V Amoureux et de la Mort ensembles.
Mort déloyal! — ■ Que veulx tu?... etc.; Arsenal, ms. 3554, fol. 59 r°, etc., etc..
^'- 979- — ô'" '"'^^ '"'^ maistresse ravie.
A remarquer la place du régime entre l'auxiliaire et le participe, sui- vant la svntaxe de l'ancien français. Déjà Villon avait écrit : J'ay ce tes- tament très estahle Faict... (Test. 78-79) (cf. également Lais 74).
Il a celé floiche a moi traite Si m'a ou cuer grant plaie faite.
Roman de la Rose, t. I, v. 1857-58, édit. I.
Le rov vous a son varlet trenchant ordonné... » Jehan de Saintrc, n. acq. fr. 10057, fol- 59 v°- « J'ai en brief, selon l'ordre dudit Titus Livius, rédigé et mis par escript la substance moelle et effect desdite.'^ trois décades... » Cy commence le Prolof^ue de ce présent œuvre ainsi com- pilé et abrégé par maistre Henry Rommain, licencié en droit canon et civil, et chanoine de Tournay. Fr. 9186, fol. 136 (xv« s.). — (La « substance moele » de ce Prologue rappelle, soit dit en passant, « la substanti- fique moelle » du Prologue du i^"" livre de Rabelais.)
v. 986. — S'il est mort, force est que dévie...
« Et vueil estre enterré dedens ladicte église, sy je ne devye en loing- tain païs. » Testament de Jean Juvenal des Ursins... Tours, 14 juin 1474- — Dupuy 673, fol. 67 (copie du xv^ s.).
�� �