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Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923 t2.djvu/92

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80 FRANÇOIS VILLON

riîiatus de Ve final de vingtiesme, n'a plus compté aaige que pour deux syllabes, et se serait ainsi conformé (comme Villon) à la quantité nou- velle du mot aage.

V. 2. — Que toutes mes hontes feus heites.

Cette locution paraît être une réminiscence d'un rondeau de Charles d'Orléans où, selon Schwob, le duc aurait eu en vue Villon. Le por- trait encore que « grave et triste » semble ressemblant :

Qui a toutes ses hontes beues, Il ne lui chault que l'en lui die, Il laisse passer mocquerie Devant ses yeulx, comme les nues.

S'on le hue par my les rues, La teste hoche a chiere lie... Qui a toutes ses hontes beues, II ne lui chault que l'en lui die.

Truffes sont vers lui bien venues ; Quant gens rient, il faut qu'il rie ; Rougir on ne le feroit mie, Contenances n'a point perdues Qui a toutes ses hontes beues.

(Édit. Guichard, p. 299 ; Revue des Deux Mondes, t. CXII (1892), p. 408.)

V. 6. — Soiihi la viain Thibault d'Auxigny.

Tlnhault d'Auxigny. — Leçon de A. C'est ainsi qu'il signait toujours son nom. Cf. fr. 26634, pièce 2, et son ex-Z/tm autographe sur un volume de Sénèque Annaei Lucii Senece declamaciones « de libris theo- baldi dauxigny archid. Sigalonie. » Bien que les deux graphies Auxigny et Aussigny se rencontrent concurremment, la forme Auxigny est celle qu'on relève dans les Registres du Parlement. Cf. Noël Valois, Hist. de la Pragmatique Sanction de Bourges sous Charles F"// (1906, in-80), p. 171, pièce 75 ; p. 176, pièce 76 ; p. 182, pièce 77 ; p. 187, pièce 79; p. 200, pièce 82. (Sur le personnage lui-même, cf. p. cm; cxxi; 171; 173 ; 176-190; 200-202): de même, dans les six quittances écrites par Pierre Bourgoing, lieutenant de Thibault d'Axigny (Test. 746), au nom de ce dernier. Cf. fr. 26634 s.v. Auxigny, etc., et la

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