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Page:Œuvres de Hégésippe Moreau (Garnier, 1864).djvu/122

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Ne lancent plus d’en bas des regards irrités,
Aux petits oiseaux toi qui donne pâture,
Nourris toutes les faims ; à tout dans la nature
Que ton hiver soit doux ; et, son règne fini,
Le poëte et l’oiseau chanteront : Sois béni !

Saint-Martin, novembre 1833


Un pauvre diable de héros,
Laissé pour mort la veille,
Dans un bon lit frais et dispos
Tout à coup se réveille.
Il admire, en se récriant,
Des nymphes au minois riant,
Friand :