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Page:Œuvres de Hégésippe Moreau (Garnier, 1864).djvu/145

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Pas un regard qui m’applaudisse !
Autrefois, quand je vous appris
L’air dont m’a bercé ma nourrice,
Un baiser fut de mes chansons
Le refrain et la récompense :
Ah ! j’y consens, recommençons
Un des beaux jours de notre enfance.


LA FAUVETTE DU CALVAIRE


Aux amis de M. M***, qui me conseillaient de lui rendre visite
pour le consoler d’un grand malheur.


Oh ! non, je n’irai pas, sous son toit solitaire,
Troubler ce juste en pleurs par le bruit de mes pas ;
Car il est, voyez-vous, de grands deuils sur la terre,
Devant qui l’amitié doit prier et se taire :
Oh ! non, je n’irai pas.

Lorsque de ses douleurs le blond fils de Marie,