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Il écrit, et sur chaque page
Répand moins de vers que de pleurs.
Pauvre Arthur ! son teint frais se plombe ;
Mais en roucoulant sous les tours,
Tendre colombe,
Quand il succombe,
Un baiser tombe
Sur ses yeux lourds ;
Ce baiser l’enlève à la tombe…
— Contez, amis, contez toujours.
Pélerin, dans l’hôtellerie,
Vois : de sang les draps sont tachés ;
Aux trous de la tapisserie
Vois les yeux des brigands cachés.
Hélas ! suffoqué par la crainte,
Contre eux il sanglote : Au secours !
Mais minuit tinte ! …
De leur atteinte,
O vierge sainte,
Sauvez ses jours !
Rallumons notre lampre éteinte,
Mes amis, et contez toujours.
Qui babille en cet oratoire ?