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Bien des alarmes qu’on ignore,
Bien des pleurs que Dieu seul a vus.
Chassant l’insecte qui bourdonne,
Combien de fois, douce madone,
Près de ma couche elle veilla !
Aussi, pour chanter ses louanges,
J’emprunte le refrain des anges :
Ave Maria, ave Maria.
Au front de la sainte que j’aime.
Hélas ! j’aurais voulu poser
Des étoiles pour diadème…
Je n’y peux mettre qu’un baiser.
Mais espérance, ô ma patronne,
J’ose rêver pour ta couronne
Quelques lauriers… et jusque-là
À tes pieds chantant tes louanges,
Je veux redire avec les anges :
Ave Maria, ave Maria.