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Page:Œuvres de Louise Ackermann.djvu/70

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XVI

L’HYMÉNÉE et l’AMOUR

Sur le seuil des enfers, Eurydice éplorée
S’évaporait légère ; et cette ombre adorée
À son époux en vain, dans un suprême effort,
Avait tendu les bras. Vers la nuit éternelle,
Par delà les flots noirs, le Destin la rappelle ;
Déjà la barque triste a gagné l’autre bord.