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S C È N E IV
T Y D É E ſeul.
Qu’ai-je fait, malheureux ! Y pourrai-je ſurvivre ?
Mais quoi ! L’abandonner ! Non, non, il faut la ſuivre.
Allons. Qui peut encor m’arrêter en ces lieux ?
Courons où mon amour…
S C È N E V
Palamède, Tydée.
T Y D É E.
Ô ſort, à tes rigueurs quelle douceur ſuccède !
Ô mon père ! Eſt-ce vous ? Eſt-ce vous, Palamède ?
P A L A M È D E.
Embraſſez-moi, mon fils : après tant de malheurs,
Qu’il m’eſt doux de revoir l’objet de tant de pleurs !
T Y D É E.
Doivent pour un cœur tendre avoir le plus de charmes,
Hélas ! Après les pleurs que j’ai verſés pour vous,
Que cet heureux inſtant me doit être bien doux !
Ah ſeigneur ! Qui m’eût dit qu’au moment qu’un oracle
Semblait mettre à mes vœux un éternel obſtacle,