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voyant paraître Cicéron et Caton.
Il ne me reſtait plus, pour comble de douleur,
Que d’expirer aux yeux de mon lâche vainqueur.
à Cicéron.
Approche, plébéien ; viens voir mourir un homme
Qui t’a laiſſé vivant pour la honte de Rome.
à Caton.
Et toi, dont la vertu reſſemble à la fureur,
Au gré de mes déſirs tu feras ſon malheur.
Cruels, qui redoublez l’horreur qui m’environne,
Il fait un mouvement pour ſe lever.
Qu’heureuſement pour vous la force m’abandonne !
Mais croyez qu’en mourant mon cœur n’eſt point changé.
Ô Céſar ! Si tu vis, je ſuis aſſez vengé.
F I N.