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Page:Œuvres de Schiller, Histoire I, 1860.djvu/412

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" Messieurs,

C’est une tâche qui me réjouit autant qu’elle m’honore, de parcourir désormais avec vous un champ qui offre à l’observateur réfléchi tant d’objets d’instruction ; à l’homme d’action de si beaux exemples à imiter ; au philosophe de importantes révélations ; enfin à tous, sans exception, de si riches sources du plus noble plaisir… à savoir le grand et vaste champ de l’histoire universelle. La vue de tant de jeunes gens distingués qu’une généreuse ardeur de savoir réunit autour de moi, et parmi lesquels s’épanouit déjà plus d’un talent prédestiné à agir sur le siècle prochain, convertit mon devoir en plaisir, mais en même temps m’en fait sentir, dans toute leur étendue, la gravité et l’importance. Plus est grand le don que j’ai à vous transmettre (et quoi de plus précieux l’homme a-t-il à offrir à l’homme que