but tout d’or. Le monde vieillit, puis rajeunit, mais toujours l’homme espère une amélioration.
L’espérance l’introduit dans la vie ; elle voltige autour de l’enfant joyeux ; son charme brillant séduit le jeune homme ; elle n’est pas ensevelie avec le vieillard : car, s’il termine, épuisé, sa course dans la tombe, au bord même de cette tombe, il plante encore… l’espérance.
Ce n’est pas une vaine et flatteuse illusion, engendrée dans le cerveau des fous. Au fond du cœur ce cri s’élève et le proclame : « Nous sommes nés pour un état meilleur ; » et ce que dit la voix intérieure n’abuse pas l’âme qui espère.
CHANSON À BOIRE LE PUNCH[1].
Quatre éléments, intimement unis, forment la vie, composent le monde.
Pressez la juteuse étoile du citron ! Amer est au fond le noyau de la vie.
Maintenant, avec le jus du sucre adoucissant, tempérez la force amère et brûlante.
Versez l’eau à jets ondoyants. L’eau paisiblement environne l’univers.
- ↑ Cette chanson et la suivante ont été faites à Weimar, en 1803, pour un cercle d’amis.