Aller au contenu

Page:Œuvres de Schiller, Poésies, 1859.djvu/385

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

L’ILIADE[1]


Déchirez, tant qu’il vous plaira, la couronne d’Homère, et comptez les pères de cette œuvre accomplie, éternelle ! elle n’a toujours pourtant qu’une mère, et de cette mère elle a les traits : tes traits immortels, ô Nature !


BAGATELLES[2].

l’hexamètre épique.

Il t’emporte, à te donner le vertige, sur des flots qui sans cesse avancent : derrière toi, devant toi, tu ne vois que le ciel et la mer.

LE DISTIQUE.

Dans l’hexamètre, monte la colonne liquide de la source jaillissante ; puis, dans le pentamètre, elle retombe mélodieusement.

  1. Inséré d’abord dans les Heures de 1795, c’est-à-dire de l’année même où Wolf publia la première partie de ses Prolégomènes sur Homère.
  2. Les trois premiers de ces huit distiques ont été publiés d’abord dans l’Almanach des Muses de 1797 ; les cinq derniers, dans celui de 1798.