LE SOIR[1].
Descends, dieu rayonnant… les campagnes aspirent après la rosée rafraîchissante, l’homme épuisé languit, tes coursiers fatigués se ralentissent… laisse ton char descendre !
Vois qui, du sein de la mer aux flots de cristal, t’appelle par un sourire aimable ! Ton cœur la reconnaît-il ? Les coursiers volent plus rapides : c’est Téthys, c’est ta divine épouse qui t’appelle.
Soudain, du char qu’il conduit, le dieu s’élance dans ses bras ; Cupidon saisit les rènes ; les coursiers s’arrêtent et boivent l’onde rafraîchissante.
Au ciel, d’un pas léger, monte la nuit embaumée : le doux amour la suit. Reposez et aimez ! Phébus aime et repose.
POMPÉIES ET HERCULANUM[2]
Quel prodige s’accomplit ? Ô terre, nous te demandions des sources d’eau limpide, et qu’est-ce que ton sein nous envoie ?