Page:Œuvres de Schiller, Théâtre I, 1859.djvu/15

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brûle et que l’eau noie, faut-il, pour cela, supprimer perles… feu… et eau ?

J’ose, à bon droit, promettre à mon ouvrage, grâce à son remarquable dénoûment, une place parmi les livres de morale. Le vice y a la fin qu’il mérite ; l’égaré rentre dans l’ornière des lois ; la vertu sort triomphante de l’épreuve. Quiconque sera assez équitable envers moi pour me lire en entier et vouloir me comprendre, de celui-là je puis attendre… je ne dis pas qu’il admire le poëte, mais qu’il estime en moi l’honnête homme.


Écrit pendant la foire de Pâques 1781.

L’Éditeur[1].
  1. C’est ainsi que Schiller a signé sa préface.