Page:Œuvres de Spinoza, trad. Saisset, 1861, tome II.djvu/407

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tous ceux qui, ayant atteint l’âge de vingt ans, étaient capables de porter les armes, et Salma, son fils, passa le Jourdain avec Josué. Or, ce Salma fut l’aïeul do David, d’après la généalogie citée plus haut ; si donc on retranche de cette somme de 480 années les 4 années du règne de Salomon, les 70 de la vie de David et les 40 années passées au désert, on trouvera que David naquit l’an 366 à partir du passage du Jourdain. Par conséquent, il est nécessaire de supposer que son père, son aïeul, son bisaïeul et son trisaïeul eurent des enfants à l’âge de quatre-vingt-dix ans.


Note XVIII (page 174 de la traduction). – Samson fat juge pendant vingt années.

Samson naquit après que les Hébreux furent tombés sous la domination des Philistins.


Note XIX (page 177 de la traduction). Cette manière d’expliquer les phrases de l’Écriture.

Autrement ce serait corriger l’Écriture bien plutôt que l’interpréter.


Note XX (page 179 de la traduction). Kirjas Jéharim.

Kirjas-Jékarim se nomme aussi Bahgal de Juda, ce qui a fait croire à himeli et à quelques autres que ces. mots Bahgal-] thuda, que j’ai traduits par le peuple de. Jjda, indiquaient une ville. Mais c’est une erreur, puisque Bahpal est au pluriel. D’ailleurs, que l’on compare et texte de Shtemuel avec celui des Patalipomènes, et l’on verra bien, que David ne partit point de Bahgal, mais qu’il s’y rendit. Si l’auteur du livre de Shamuel avait voulu marquer le lieu d’où David emporta l’arche, il aurait fallu, pour parler hébreu, qu’il s’exprimât de la sorte Et David se leva, et il partit de Bakgal de Juda, et Il en emporta l’arche de Dieu.


CHAPITRE X.


Note XXI (page 186 de la traduction). – Depuis la restauration du temple par Judas Machabée.

Cette conjecture, si c’en est une, est fondée sur la généalogie du roi Jéchomas, laquelle se trouve au chapitre m du livre I des Chroniques, et qui finit aux enfants d’Elghogenai, qui sont les treizièmes descendus de lui en ligne directe sur quoi il faut remarquer que ce Jéehonias, avant sa captivité, n’avait point d’enfants mais il est probable qu’il en eut deux pendant sa prison, autant du moins qu’on le peut conjecturer des noms qu’il leur donna. Quant à ses petits-enfants, il ne faut point douter non plus qu’il ne les ait eus depuis sa délivrance, si l’on en croit