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Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 1.djvu/140

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Das drängt und stösst, das ruscht und klappert
Das zischt und quirlt, das zieht und plappert!
Das leuchtet, sprüht und stinkt und brennt!
GOETHE, Faust.

Dans la simplicité de mon cœur enfantin,
L’œil fixé sur les cieux, j’enviais le destin
De l’oiseau voyageur, du nuage qui passe
Et fait tant de chemin, et dans ce large espace
Voit les mondes sous lui glisser rapidement,
Ainsi qu’un météore aux champs du firmament.
EUGÈNE DE ***.

Hé, Dieu! que de maisons! que de beaux bâtiments!
ESTIENNE DE KNOBELSDORFF.
Salle de réception du diable.
Don Juan, ch. x, st. 81.



Quand il voit le soleil, déchirant le nuage,
De splendides rayons illuminer sa cage,
Et, comme un lion d’or, secouer, dans le bleu
Qui se fait à l’entour, sa crinière de feu,
L’aigle prisonnier bat avec son aile forte
Les lourds barreaux de fer tant qu’il se tue ou sorte.
— Mon âme est faite ainsi: dans mon corps en prison,
Elle cherche à son vol un plus large horizon;
Quand sur elle d’en haut la sainte Poésie
Abaisse son regard, de grands désirs saisie,