L’OISEAU CAPTIF
Car quand il pleut et le soleil des cieux
Ne reluit point, tout homme est soucieux.
.....Yet shall reascend
Self raised, and repossess its native seat.
Depuis de si longs jours prisonnier, tu t’ennuies,
Pauvre oiseau, de ne voir qu’intarissables pluies
De filets gris rayant un ciel noir et brumeux,
Que toits aigus baignés de nuages fumeux.
Aux gémissements sourds du vent d’hiver qui passe
Promenant la tourmente au milieu de l’espace,
Tu n’oses plus chanter ; mais vienne le printemps
Avec son soleil d’or aux rayons éclatants,
Qui d’un regard bleuit l’émail du ciel limpide,
Ramène d’outre-mer l’hirondelle rapide
Et jette sur les bois son manteau velouté,
Alors tu reprendras ta voix et ta gaîté ;
Et si, toujours constant à ta douleur austère,
Tu regrettais encor la forêt solitaire,
L’orme du grand chemin, le rocher, le buisson,
La campagne que dore une jaune moisson,
La rivière, le lac aux ondes transparentes,
Que plissent en passant les brises odorantes,