Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 3, Lemerre, 1890.djvu/213

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Les profits !

Marinette.
J’offre deux cents ! Trois cents ! Les profits !La défroque !

Géronte, à part.
Tant de zèle à la fin me paraît équivoque !
Et quel but peut avoir un tel acharnement ?

Marinette.
Ne vous empêtrez pas d’un pareil garnement.

Frontin.
Par bonté d’âme il faut que je vous avertisse…

Marinette.
Vous allez, avec lui, prendre à votre service
Une collection de penchants dissolus.

Frontin.
Elle a tous les défauts, et quelques-uns de plus !

Géronte.
Au fait, elle a bien l’air d’une franche coquine.

Frontin.
C’est sa seule franchise.

Marinette.
C’est sa seule franchise.Et lui, voyez sa mine,
Son œil d’oiseau de proie et son teint basané :
C’est un coupe-jarret authentique… et signé !

Géronte.