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« Oh ! viens dans ma couche de nacre,
Mes bras d’onde t’enlaceront ;
Les flots, perdant leur saveur âcre,
Sur ta bouche, en miel couleront.
« Laissant bruire sur nos têtes
La mer qui ne peut s’apaiser,
Nous boirons l’oubli des tempêtes
Dans la coupe de mon baiser. »
Ainsi parle la voix humide
De ce regard céruléen,
Et mon cœur sous l’onde perfide
Se noie et consomme l’hymen.