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Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 3, Lemerre, 1890.djvu/73

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La cicatrice qu’elle porte,
C’est le coup de grâce donné
À la génération morte
Par chaque siècle nouveau-né.

J’ai vu ce fantôme au Gymnase,
Où Paris entier l’admira,
Lorsque dans son linceul de gaze
Parut la Petra Camara,

Impassible et passionnée,
Fermant ses yeux morts de langueur,
Et comme Inès l’assassinée
Dansant, un poignard dans le cœur !