Page:Œuvres de Vauvenargues (1857).djvu/338

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Il FRAGIENTS. _ IB. — sua LA vtarrt rr xfenoqusacn. Deux études sont importantes: la vérité et l'éloquenoa; la vérité, pour donner un fondement solide e Péloquenee, et bien disposer notre vie; Péloqneuce, pour diriger la con- duite des autres hommes, et défendre la verité. La plupart desgrandes alïairee se traitent par écrit; il ne suffit done pas de savoir parler : tous les interets subalternes, les engage- ments, les plaisirs, les devoirs de la vie civile, demandent qu’on sache parler; c'est donc peu de savoir écrire. Nous aurions besoin tous les jours d'unir l'une et l'autre élo- quence ; mais nulle ne peut s’acquérir, si d’abord on nesait ` penser; et on ne sait guère penser, si l’on n’a des sprin- cipes fixes et puisés dans la vérité. Tout confirme notre maxime: l'étude du vrai la premiere, Yéloquence après. V M. — sua ÈBXPBESSION mns ne srruz. Combien toutes les règles sont-elles inutiles-, si on voit .1 encore aujourd’hui des gens de lettres qui. sous prétexte = d'aimer les choses, non les mots, ne témoignent aucune 6 estime pour la véritable beauté de liexpression dans le £ style 'I Je ¤'admire pas Pélegance, loraqu’el1e ne recouvre S que des pensées faibles, et u'est point soutenue de l'élo- —•· quenceducœur et des î¤\•8¤8: mais les plus males pensées sa ne peuvent étre rendues que par des paroles, et nous .3.1: n'avons encore aucun exemple d'un ouvrage qui ait pané ài e la postérité sans éioquenee dans Pexpression. La mspri·—i- sera·t-on, parce qu'on n’écrit pas comme Bossuet et commsu Racine? Quand on n'a pas de talent, il faudrait, au moins. 4, avoir du goût. , 15. — sun LA ntmcmsrt ne remote Les canacrtars. Lorsque tout un peuple est frivole et n'a rien de grand · dans ses mœurs, un homme qui hasards des peintures un (

  • On a vu plus haut (Corneille et Racine, page 280), que ee repwdl •¢

un de eaux que Vauvenargues adreaae au grand Camille. —G.