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Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 1.djvu/192

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ACTE II



Scène I.

DURVAL, DAMON.
Durval, paroît rêveur ; il va & vient.

Notre cerf n’a pas fait assez de résistance.

Damon.

Il est vrai : mais entrons un moment chez Constance.

Durval, toujours distrait.

Mon équipage est bon : j’imagine qu’ailleurs
Il seroit mal-aisé d’en trouver de meilleurs.

Damon.

Constance en devoit être ; elle n’est point venue.

Durval.

Je devine à peu près ce qui l’a retenue.

Damon.

Entrons chez elle… Allons ; c’est une attention
Dont elle vous aura de l’obligation.

Durval.

Oui ; mais je ne vais guère en visite chez elle.
On y peut envoyer.

Damon.

On y peut envoyer.Quelle excuse cruelle !