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Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 3.djvu/148

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La crainte, l’épouvante, & la timidité
Triomphent pour le coup de sa facilité.
Vous ne la tenez plus.

Sainville.

Vous ne la tenez plus.Ah ! Ciel, quel coup de foudre !

Juliette.

Voyez si vous pouvez vous-même la résoudre ;
Mais ne l’espérez plus.

Sainville.

Mais ne l’espérez plus.Je m’en vais la trouver.

Juliette.

Elle est dans le jardin qui s’occupe à rêver.

(Sainville sort.)



Scène VII.

JULIETTE, seule.

Être fille, & vouloir l’être toute sa vie,
Me paroît, par ma foi, la derniere folie.
Le beau titre à garder ! N’est-il pas bien charmant,
Sur-tout lorsque l’on peut épouser son Amant !



Scène VIII.

LA BARONNE, LA GOUVERNANTE, JULIETTE.
La Gouvernante.

Où peut être Angélique ?

Juliette.

Où peut être Angélique ?Ah ! je vous le demande !