Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/220

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trez-vous, Marote, et faites voir au public un plein effet de leurs salutaires instructions. L’affaire est trop sérieuse et trop pressante pour railler longtemps.

Au nom de Dieu, Madame, ce nom dont abusent les hypocrites, qui au jugement de Bacon sont les grands athées : au nom de Dieu, défaites-vous d’un commerce contagieux de méchancete et de sottise. À peine en serez-vous délivrée, que vous reprendrez toute votre intelligence, et que vous retrouverez votre première réputation. Songez solidement à vos intérêts, et sagement à votre repos. C’est toute la grâce que je vous demande. Rendez-vous heureuse, et vous ferez plus pour moi que vous ne sauriez faire pour un amant, quelque précieuses que soient vos faveurs.