Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/437

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cuve, de la façon qu’on les faisoit, il y a quarante ans, avant la dépravation du goût, et qu’il vous en envoie.

Il étoit bien jeune quand je sortis de France ; je ne laissois pas d’avoir l’honneur de le connoître, quoique mon grand commerce fût avec monsieur son père, en qui j’ai perdu un bon ami, et douze bouteilles de son meilleur vin, qu’il me faisoit donner, l’hiver, par Gautier, son marchand en Angleterre. Vous m’obligerez, Milord, de faire de grands compliments pour moi à M. de Puyzieulx, si vous lui écrivez. Je l’honore, et par le mérite de monsieur son père, et par le sien.

Je suis si touché du vôtre, que je n’ai pas besoin de rappeler celui de M. de Ruvigny, pour vous assurer que je disputerai à tout le monde les sentiments d’estime et d’amitié que l’on doit avoir pour vous. Je respecte la vertu, les bonnes qualités, la philosophie, et la capacité en toutes choses ; et c’est la profession qu’en fait, sur votre sujet, Milord, votre très-humble et très-obéissant serviteur, et petit philosophe subalterne.