Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/66

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mais vu rien de plus beau. Si nous avions un poëme de cette force-là, je ne ferois pas grand cas des Homères, des Virgiles et des Tasses. Je mets entre les bonnes fortunes du roi, d’avoir un homme qui puisse parler si dignement de ses grandes actions.

Je vous prie d’assurer M. de Lionne de mes très-humbles respects. Je ne doute point qu’il n’ait la bonté de me rendre ses bons offices, quand il en trouvera l’occasion ; et j’attends de vous une sollicitation discrète qui ne l’importune pas, mais qui le fasse souvenir de temps en temps de l’affaire de votre très-humble et très-obéissant serviteur.

M. Van Beuninghen s’en va ambassadeur en France[1] : ce seroit bien mon fait de m’en retourner avec lui.

    les Victoires du Roi, en l’année 1667 ; Corneille l’avoit traduit en vers françois, en même temps qu’il avoit publié une épître Au Roi, sur son retour de Flandres.

  1. Il y arriva sur la fin de février 1668.