Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/73

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gens, le mérite ne peut pas aller plus loin, à mon avis[1].




XXII.

LETTRE AU MÊME.

Je ne sais pas bien encore le succès qu’auront tous vos soins ; mais je vous puis assurer qu’ils laissent une grande reconnoissance à un homme très-sensible au moindre plaisir qu’il reçoit. Votre maladie me touche plus par l’incommodité qu’elle vous donne, que par l’empêchement qu’elle apporte à vos sollicitations, dans mon affaire : je crains qu’elles ne soient trop pressantes à l’égard de M. de Turenne, et que je ne lui devienne odieux, par l’importunité que je lui cause. S’il ne m’avoit fait faire des compliments par M. le comte d’Auvergne et par M. le comte d’Estrade, je n’aurois pas pris la liberté de lui demander ses bons offices.

  1. Ce dernier alinéa, depuis : Je ne sais pas si M. de Lionne, a été retranché dans toutes les éditions de Des Maizeaux ; mais on le trouve dans le Recueil de Raguenet, de 1700, où il a tous les caractères de l’authenticité. J’ai dû le rétablir. Le retranchement a été, sans doute, l’effet d’une complaisance pour MM. de Lionne.