Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/91

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Quand il y aura quelque chose d’agréable, je vous supplie de me l’envoyer. Sitôt que la Réponse de M. Arnauld à M. Claude[1] sera imprimée, je vous supplierai de me l’envoyer, avec la Réplique de M. Claude, qui suivra bientôt assurément, habita ratione du port, c’est-à-dire, par une autre voie que celle de la poste.

Ne laissez pas de continuer à m’obliger : quelque délicate que soit ma reconnoissance, elle durera autant que moi, et je n’oublierai jamais tout ce que vous faites pour mes intérêts.

  1. C’est le livre célèbre d’Arnaud, de La Perpétuité de la foi de l’Église catholique touchant l’Eucharistie, défendue contre le livre du sieur Claude, ministre de Charenton, annoncée dès 1668. M. Claude y répondit bientôt, et les Jansénistes répliquèrent à cet ouvrage. Voy. le Dictionnaire de Bayle, aux articles Arnauld et Claude ; Moréri, et la Biographie universelle, vº Arnauld (Antoine). Le livre de la Perpétuité de la foi, commencé en collaboration avec Nicole, pendant qu’Arnaud était caché à l’hôtel de Longueville, produisit le plus grand effet, dans le parti de la réforme. Il parut en 1669, en 3 vol. in-4º, et occupe six volumes dans les Œuvres complètes d’Arnaud, Lausanne, 1777-83, 45 vol. in-4º.