zième siècle, sur les rôles de l’échiquier de Normandie. La maison de Marguetel étoit divisée en plusieurs branches, dont une avoit alliance avec le comte de Tourville, le héros du combat de la Hogue. Par sa mère, Saint-Évremond étoit proche allié de maisons puissantes, dans la robe et dans l’épée, ainsi que dans le monde politique : les De Thou, les Rabutin, les Rouville ; par son aïeule, Diane de Tillières, il étoit parent si rapproché de la maison de Lorraine, que le duc Charles IV et la seconde épouse de Gaston, duc d’Orléans, avoient un aïeul commun avec lui, dans Tanneguy Leveneur, comte de Tillières, lieutenant général de Normandie, maréchal de France à brevet, mort en 1592. Sa mère, fille du surintendant des finances, marquis de Rouville, étoit cousine-germaine de notre ambassadeur en Angleterre, au temps de Charles Ier, Leveneur de Tillières, dont nous avons des Mémoires, et dont la postérité s’est éteinte dans la maison des ducs d’Harcourt. Son aïeule paternelle étoit du nom de Fontaine-Martel, famille ancienne en Normandie, illustrée à la cour, aux dix-septième et dix-huitième siècles ; et sa seconde aïeule du même côté, étoit un rejeton de la branche de Martel-Bacqueville, dont les deux héritières prirent leur époux, l’une chez les Rochechouart, et l’autre chez les Marguetel de Saint-Denis1.
1. Voy. le tableau généalogique ci-joint ; les Notices généal. indiquées dans le P. Lelong, t. III, p. 726-27 ; le P. Anselme, t. II, p. 408, t. VII, p. 630, et t. VIII, p. 211, 260 et 712 ; la Chenaye des Bois, t. IX, p. 563 et t. XII, p. 730 ; et les Grands rôles des échiquiers de Normandie, publiés par M. d’Anisy. Des Maizeaux, qui a rédigé ses notes généalogiques, d’après des mémoires