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Page:Œuvres mêlées 1865 Tome II.djvu/264

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qui s’éloigne de la perfection ? Et vous, monsieur de Bautru, renoncez-vous à la beauté naturelle de l’esprit, pour vous rendre esclave de préceptes importuns, et de connoissances empruntées ? »

« Il faut finir la conversation, reprit brusquement le Commandeur : j’aime encore mieux sa science et son latin, que le grand discours que vous nous faites. »

Le bon homme, qui n’étoit pas irréconciliable, s’adoucit aussitôt : et pour rendre la pareille au Commandeur, il préfera son ignorance agréable aux paroles magnifiques du prélat. Pour le prélat, il se retira avec un grand mépris de tous les deux, et une grande satisfaction de lui-même.