Page:Œuvres mêlées 1865 Tome II.djvu/317

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voir représenter sur nos théâtres, comment peut-on ne pas admirer ceux qui viennent de vous ? Je crois que l’influence du mauvais goût s’en va passer ; et la première pièce que vous donnerez au public fera voir, par le retour de ses applaudissements, le recouvrement du bon sens et le rétablissement de la raison. Je ne finirai pas sans vous rendre grâces très-humbles de l’honneur que vous m’avez fait. Je me trouverois indigne des louanges que vous donnez à mon jugement ; mais comme il s’occupe le plus souvent à bien connoître la beauté de vos ouvrages, je confonds nos intérêts, et me laisse aller avec plaisir à une vanité mêlée avec la justice que je vous rends.