Page:Œuvres mêlées 1865 Tome II.djvu/519

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qui en sont véritablement, on ne sauroit croire combien il y a de choses ajoutées ou retranchées. Je n’appréhende point la critique ; où elle est juste, je me corrigerai ; où elle ne l’est pas, je me contenterai que le censeur n’ait pas raison. Ce que je crains, c’est l’Apologie dont vous me parlez. Comme M. de Beauval a des amis et des intelligences partout, et que son mérite lui a donné un grand crédit chez tous les gens de lettres, il m’obligera infiniment d’empêcher l’impression de cette apologie zélée.

Les louanges des ennemis sont à craindre : celles des amis davantage ; je n’ai pas sujet d’appréhender les vôtres. Monsieur de Beauval m’en donne que je n’ai pas méritées ; mais si bien, si agréablement, qu’un homme moins philosophe que moi auroit de la peine à s’en défendre.