Page:Œuvres philosophiques de Leibniz, Alcan, 1900, tome 1.djvu/750

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

assez l’ordre de l’univers, nous trouverions qu’il surpasse tous les souhaits les plus sages, et qu’il est impossible de le rendre meilleur qu’il est, non seulement pour le tout en général, mais encore pour nous-mêmes en particulier, si nous sommes attachés comme il faut à l’auteur du tout, non seulement comme à l’architecte et à la cause efficiente de notre être, mais encore comme à notre Maître et à la cause finale qui doit faire tout le but de notre volonté, et peut seul faire notre bonheur (Préf. 4, § 278.)