Page:Œuvres politiques de Machiavel.djvu/615

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on cherche d’abord à se préserver des offenses, et ensuite à opprimer ses rivaux. 252

  • Chap. XLVII. — Les hommes, quoique sujets à se tromper sur les affaires générales, ne se trompent guère sur les affaires particulières. 254
  • Chap. XLVIII. — Pour empêcher qu’une magistrature ne soit donnée à un méchant ou à un homme incapable, il faut la faire briguer par un homme plus pervers et plus incapable encore, ou par l’homme le plus illustre et le plus vertueux. 258
  • Chap. XLIX. — Si les villes libres dès leur naissance, telles que Rome, ont de la peine à établir des lois qui conservent leur liberté, cela est presque impossible pour celles qui sont nées dans la servitude. 259
  • Chap. L. — Un conseil ni un magistrat ne doivent pouvoir entraver les affaires d’un État. 262
  • Chap. LI. — Une république ou un prince doivent paraître exécuter par grandeur d’âme ce qu’ils font par nécessité. 264
  • Chap. LII. — le moyen le plus sûr et le moins tumultueux de réprimer l’ambition d’un citoyen qui devient tout-puissant dans un État, c’est de le devancer dans les voies mêmes qu’il a prises pour parvenir à la grandeur. 265
  • Chap. LIII. — Souvent le peuple désire sa ruine, trompé parla fausse apparence ; et rien n’est plus facile que de l’entraîner par de vastes espérances et des promesses éblouissantes. 267
  • Chap. LIV. — Quel est le pouvoir d’un grand homme pour retenir dans le devoir un peuple soulevé. 272
  • Chap. LV. — On gouverne sans peine un État dont le peuple n’est pas corrompu : là où l’égalité existe il ne peut se former une principauté, et là où elle ne se trouve point on se peut établir de république. 273
  • Chap. LVI. — Les grands changements qui arrivent dans une cité ou dans une province sont toujours précédés de signes qui les annoncent ou d’hommes qui les prédisent. 278
  • Chap. LVII. — Le peuple en masse est fort ; il est faible individuellement. 280
  • Chap. LVIII. — La multitude est plus sage et plus constante qu’un prince. 281
  • Chap. LIX. — Quelles sont les confédérations ou les ligues qui doivent inspirer le plus de confiance, ou celles faites avec une république, ou celles faites avec un prince. 288
  • Chap. LX. — Comment le consulat et toutes les autres magistratures se donnaient dans Rome, sans égard pour l’âge. 290


  • Livre Second. 293


  • Chapitre Premier. — Quelle fut la cause la plus puissante de la grandeur des Romains, ou le courage ou la fortune. 297
  • Chap. II. — Quels furent les peuples que Rome eut à combattre, et avec quelle opiniâtreté ils défendirent leur liberté. 302