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— Non, rien de léger non plus.

— Dis-moi, il se penche et lui demande en cachette, peut-être… que tu as mangé… un rien de poires sauvages ?

— Un peu, dit Foudoulis.

— Un peu ? Un peu comment ?

— Autant que j’en ai trouvé sur le poirier.

— Et c’était quand ?

— Avant-hier, dit Foudoulis ; et hier.


M. Stéphane est sorti dehors et a réuni Andréas avec Phanis et Dimos.

— Foudoulis est un bon garçon, dit-il, et on l’aime beaucoup, mais vous connaissez son défaut. Il est gourmand. À partir de maintenant vous allez le surveiller. Aujourd’hui et demain il va boire seulement du chaud ; un peu de sauge. Vous en avez ?

— Plein ! Costas nous en a laissé un sac.

— Donc Foudoulis va boire de la sauge pendant deux jours.

Quelle malchance ! Peu après Aphrodo leur a fait porter une tarte.


57. Costakis avec une chaussure.

Costakis n’a plus qu’une chaussure. L’autre s’est abîmée en route hier lorsqu’ils ont cherché Phanis.

Elle s’est dégrafée complètement par en dessous et elle baille. Costakis traîne sa chaussure comme s’il était bossu ou vieux. Il ne peut pas marcher beaucoup : la chaussure s’ouvre et fait « klap, klap ! »