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Page:Τα ψηλά βουνά, 1918.djvu/128

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59. Une petite cérémonie en forêt.

Aujourd’hui pour la première fois l’ingénieur en chef de la forêt est venu voir les enfants.

Le garde forestier qui le suivait lui a tenu son cheval. L’ingénieur est descendu et a observé les cabanes.

À cette heure matinale les enfants étaient à leurs tâches quotidiennes. Le cuisinier portait son tablier et cuisinait ; d’autres surveillaient le feu ; d’autres balayaient la poussière avec de grands balai de broussaille.

Plus bas sous un arbre, Lambros et Dimitrakis étaient plongés dans un livre. Foudoulis était assis à les écouter ; maintenant il allait mieux.

Mathieu et Giorgos étaient assis à raccommoder leurs vêtements.

Dix enfants manquaient, ils étaient partis pour un bain dans la Roumèle. Tous les autres travaillaient aux cabanes.

« Mais c’est une ville ici ! » a dit l’ingénieur en chef.


Les enfants l’ont accueilli et se sont rassemblés devant lui.

« Je suis venu vous voir, a-t-il ajouté. J’étais curieux de vous voir. Qui est votre chef ? »

Tous se sont tournés vers Andréas. Lui, il ne disait rien.

L’ingénieur en chef tenait une belle boîte de couleur pourpre. De la boite il a sorti une médaille blanche et étincelante.

« Votre classe, a-t-il dit, a gagné la médaille pour la protection de la forêt. L’État m’a envoyé vous la remettre.