Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/390

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pour arriver à la persévérance dans la toi ; je considérerai que le Dieu UN que je sers est toujours également grand, également bon, également saint et parfait, également digne de mon cœur et de mes hommages.

La croyance que je professe n’est-elle pas toujours la loi sainte, la règle sûre qui doit m’éclairer et me conduire jusqu’à la fin ? Les grandes vérités qui m’ont touché, ont-elles changé ? Les avertissements de la mort qui m’environnent sans cesse, les suites d’un jugement redoutable où je puis être appelé tous les instants, une éternilé de bonheur ou de malbeur, tous ces grands objets ne doivent-ils pas être toujours présents à mes yeux et diriger constamment tous mes pas ? Je sais que j’ai tout à craindre de mes faiblesses, si je ne veille constamment sur mon âme. Je veux donc exercer toute la vigilance possible sur mes actions, sur mes sens, sur mon cœur, sur mes penchants, sur mes passions, sur toutes les démarches de ma vie, sur toutes mes illusions, sur toutes mes tentations. Je sens aussi, ô mon Dieu, que je dois me préserver d’un autre écueil encore : je dois me mettre au-dessus des jugements des hommes, des discours des impies et des opinions da monde.