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Page:Aïssé - Lettres de Mademoiselle Aïssé à Madame Calandrini, 1853.djvu/13

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AVERTISSEMENT DE L’ÉDITEUR.


Cette édition, dès long-temps annoncée, des Lettres de Mademoiselle Aïssé paraît aujourd’hui, accompagnée de tout ce qui peut la rendre plus complète et plus digne du public choisi à qui nous l’adressons.

Nous avons pensé qu’un portrait de Mlle Aïssé était presque indispensable en tête du volume qui donne une si favorable idée de son charme et de sa grâce. Nous nous sommes adressé, afin d’obtenir un modèle authentique, à M. J.-L. Rieu, ancien Syndic de la République de Genève, possesseur du portrait original donné par Mlle Aïssé elle-même à Mme Calandrini, et transmis par celle-ci à Mme Rieu, sa fille. M. Rieu s’est prêté avec l’empressement le plus aimable à ce qu’on en prît un dessin, entrant ainsi pour sa part dans cet hommage rendu à une mémoire charmante à laquelle le nom de sa famille est attaché.

M. Rodolphe Topffer, à qui nous avions songé d’abord, comme résidant à Genève, pour lui demander le concours de son crayon spirituel et si goûté du public, retenu par une maladie cruelle et déjà mortelle, a du moins