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Page:Aïssé - Lettres de Mademoiselle Aïssé à Madame Calandrini, 1853.djvu/14

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voulu faire choix de l’artiste distingué qui répondît à notre désir, et il a surveillé de dessus son lit de douleur l’accomplissement de notre vœu avec une sollicitude dont nous avions à le remercier ; ce témoignage de sincère gratitude que nous lui devions, nous ne pouvons le déposer aujourd’hui que sur sa tombe.

M. Sainte-Beuve a pu joindre ici la Notice qu’il avait déjà publiée sur Mlle Aïssé, en la rectifiant sur plusieurs points importans, et en l’augmentant de pièces inédites dont la plupart sont dues à la communication gracieuse de l’illustre famille de Bonneval. La Correspondance, devenue par là plus complète, du chevalier d’Aydie avec Mme du Deffand, et quelques lettres de la marquise de Créquy qui se rapportent à notre sujet, ont été réunies à la fin du volume.

M. Ravenel n’a cessé de porter sur tous les points son esprit de critique exacte et son scrupule d’investigation ; et nous pouvons assurer que, grâce à ses soins, il manque bien peu de chose désormais à la parfaite correction du texte et aux éclaircissemens historiques et biographiques qu’on peut désirer.

Nous osons espérer que les gens de goût accueilleront avec faveur ce concours d’efforts désintéressés, qui se sont unis pour une œuvre délicate.