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Page:Aïssé - Lettres de Mademoiselle Aïssé à Madame Calandrini, 1853.djvu/15

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MADEMOISELLE AÏSSÉ[1].

L’imagination humaine a sa part de romanesque ; elle a besoin dans le passé de se prendre au souvenir de quelque passion célèbre ; de tout temps, elle s’est complu à l’histoire, cent fois redite, d’un couple chéri, et aux destinées attendrissantes des amans. Quelques noms semés ça et là, donnés d’ordinaire par la tradition, et touchés par la poésie, suffisent. Les choses politiques ont leurs révolu-

  1. Cette Notice a paru dans la Revue des Deux Mondes du 15 janvier 1846 ; nous la reproduisons ici, non sans beaucoup d’additions et de corrections qui nous sont venues de bien des côtés : pour ne pas faire une trop grande surcharge de notes, nous avons rejeté après la Notice celles qui sont plus étendues et qui contiennent des pièces à l’appui, en nous servant pour cet ordre d’indications des lettres (A), (B), (C), etc.