son linge, j’examinai ses livres, ses cahiers ; elle tournait autour de moi comme une chatte, me becquetant, me pelotant, me caressant de mille façons. Elle me dit tout à coup : « Oh ! montre-moi tes belles fesses, si blanches, si potelées. J’en ai rêvé bien souvent… »
Et elle passa sa main dans la fente de mon pantalon.
N’en pouvant plus, je me renversai sur son lit, en lui disant : « Ta langue, ma chérie, ta langue… fais-moi mimi… bien doucement… »
La petite polissonne ne se fit pas prier et me lécha avec rage, au point que je dus la prier de ralentir son mouvement.
Quand nous eûmes terminé, quatre heures sonnèrent. Line me dit : « Voilà la récréation ; mademoiselle Berthe est libre, je vais la faire venir… Je veux que vous fassiez connaissance, tu verras comme elle est gentille ; je ne lui ai rien dit de tes rapports avec ma sœur ; je suis sûre qu’elle te plaira… »
Avant que j’eusse pu l’en empêcher, elle s’était envolée ; elle reparut au bout de quelques minutes, tenant par la main la sous-maîtresse que j’avais aperçue lors de notre dernière visite. Line nous présenta l’une à l’autre, et voyant qu’aucune n’osait commencer la conversation, elle nous dit : « Mes chères amies, vous savez qui vous êtes ; je t’ai dit, Thérèse, que c’est Berthe qui m’a donné mes premières leçons de… ce que tu sais bien ! Et vous, Berthe, je vous ai raconté que j’avais trouvé chez ma sœur une charmante amie qui s’est assurée que j’en avais profité. Maintenant, vous n’allez pas rester là, à vous examiner. Nous sommes seules ; je vais veiller… »
Et elle se tint près de la porte entr’ouverte, les yeux sur le vestibule d’accès.
Ce petit discours fit monter au visage de Berthe une légère rougeur, et je ne trouvai rien de mieux à faire que de lui tendre la main et lui dire en souriant : « Voulez-vous