Page:Abbadie - L’Art de se connaitre soi-meme.djvu/342

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gueil & de l’ambition, se disant à peu prés ce que ce Roy des Aiïiriens disoit <sans son cœur superbe : N’est-ce point, ici Babihne, la grande Cité que s ay bâtie par te pouvoir de ma force.

il est ailé de concevoir que la volupté qui consiste dans les excés de la bonne chere est beaucoup plus criminelle que celle dont nous venons deparier. Elle ruine la santé de l’homme. Elle abaiise l’esprit le rapellant de ces hautes & sublimes contemplations pour lesquelles il est naturellement fait, à des scntimens : qui l’attachent bassement aux tables comme aux sources de son bonheur.

jttqut djfigìt hum! dhînie fanicu/am aura.

Mais le plaisir de la bonne chere consideré en gcneral^n’eiì pas à beaucoup prés si criminel que celuy de Tyvrognerie, qui non seulement ruine la santé & abaisse l’esprit : mais qui trouble nôtre raison & nous prive pendant un certain temps du glorieux caraérere de creatures raisonnables. Par cette dangereuse volupté l’homme met sa raison en engagement, & se rend responsable «, ’’ de