Page:Abensour - Le Féminisme sous le règne de Louis-Philippe et en 1848, 1913.djvu/185

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assez jolis vers ; Une fleur aux Cendres de Napoléon, par Sophie Nirvani, qui rappelle par le fond et la forme les poésies napoléoniennes de Victor Hugo ; Arrivée à Paris des cendres de Napoléon, par Mme de Grandchamp, éloge enthousiaste de l’Empereur ; enfin, La liberté, la paix, Napoléon, où Marie Du Mesnil, « membre de plusieurs académies », soutient que Napoléon voulait avant tout la paix :

C’est pour la conquérir qu’il a pris son essor[1].

En 1841, l’ouvrage de Lamennais, le Pays et le Gouvernement, soulève des polémiques. Mme Bonnefoy-Pérignon (Quelques mots sur M. de Lamennais), se faisant l’interprète des sentiments de la bourgeoisie, s’indigne que Lamennais apprenne aux ouvriers « que leur salaire est trop faible, alors que le commerce va mal et que les patrons se ruinent par les faillites ». Elle lui reproche d’être de mauvaise foi, de chercher à égarer le peuple, de n’être en somme qu’un dangereux pamphlé-

  1. La Liberté, etc.