dramatique, écrivit surtout dans la Voix des Femmes.
Deux députés, Eugène Stourm et Coquerel, écrivirent, surtout le premier, dans tous les journaux féministes ; mais le second se brouilla avec eux à la suite de la loi sur les clubs dont il avait été le rapporteur.
Enfin la Voix des Femmes pourrait citer avec orgueil un article de Victor Hugo[1]. Mais cet article, où se trouvent d’ailleurs de fort belles phrases sur la femme, « figure angélique et sacrée, belle à la fois de la beauté physique et de la beauté morale », est fort vague et ne peut guère être interprété dans un sens résolument féministe.
Si nous nous demandons maintenant qui lisait les journaux féministes (ce qui est d’ailleurs assez difficile à établir), nous verrons que leurs lecteurs forment pour ainsi dire une
- ↑ Juillet 1848.