Page:Abensour - Les vaillantes, 1917.djvu/158

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fin de 1915 l’exposition du Jouet Français au cours de laquelle Mme  Le Verrier sut, avec l’autorité que lui donnent ses relations aux États-Unis et son talent de parole, trouver les accents qu’il fallait pour plaider notre cause.

Aujourd’hui cette cause est gagnée dans l’opinion et, comme l’écrit une féministe de San Francisco, nulle propagande n’est désormais nécessaire.

La Hollande même où naquit l’idée d’un congrès pacifiste favorable aux intérêts allemands, a été facilement entamée. Au reçu des brochures et des lettres, des professeurs, des avocats, des médecins, des artistes, toute l’élite intellectuelle conduite par Raemakers ont répondu par le désir de voir se développer plus encore notre propagande et par l’expression de leur amour pour la France.

Tous les pays neutres ont, plus ou moins fréquente, plus ou moins passionnée, plus ou moins efficace, reçu la bonne parole.

De Norvège, de Suède, d’Amérique du Sud, des témoignages de sympathie sont arrivés.

Quels résultats n’auraient pu — ne pourraient être encore obtenus si la conviction, l’ardeur, l’effusion des âmes féminines étaient dans des proportions plus vastes mises au service de notre influence dans le monde ?